L'industrie du jeu vidéo en récession au Japon ?
Dans une interview donnée au site Gamasutra, les créateurs de Final Fantasy Crystal Chronicles sont récemment revenus sur l'état de l'industrie du jeu vidéo japonaise.
Ayant longtemps été le fleuron de l'innovation et de la technologie avec Nintendo et Sony en tête de liste, force est de constater que les éditeurs japonais entament une lente récession depuis quelques temps. "Les éditeurs refusent de prendre des risques" confient les créateurs à Gamasutra. Et on ne peut leur donner tords, car bien que les grands jeux japonais soient toujours d'aussi bonne facture (on peut également penser que les "mauvais jeux" n'atteignent pas nos côtes), on a remarqué peu d'innovation dans les sorties de ces dernières années, que ce soit au niveau des jeu ou des technologies utilisées. Ces propos sont également corroborés par l'interview de Ray Nakazato, créateur de Lost Odyssey, qui avait affirmé que les éditeurs de jeu japonais se tournaient maintenant vers les Etats-Unis pour trouver un public plus important pour leurs produits.
D'où vient alors le malaise ? S'il est certain que le marché américain est bien plus important que le marché japonais (plus de 300 millions d'habitants aux USA, à quoi il faut ajouter les habitants de tous les pays anglophones du monde, contre 127 millions d'habitants au Japon), ce dernier a jusqu'à il y a peu été leader en matière de jeu vidéo.
Selon une autre interview du développeur Shigeru Miyamoto, le problème pourrait venir au Japon du manque de développeurs indépendant, au contraire des Etats-Unis qui fourmillent de petits studios qui s'auto-éditent sur Internet.
Alors, la scène indépendante est-elle réellement génératrice de nouveauté et d'originalité ? La question reste ouverte.
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Ayant longtemps été le fleuron de l'innovation et de la technologie avec Nintendo et Sony en tête de liste, force est de constater que les éditeurs japonais entament une lente récession depuis quelques temps. "Les éditeurs refusent de prendre des risques" confient les créateurs à Gamasutra. Et on ne peut leur donner tords, car bien que les grands jeux japonais soient toujours d'aussi bonne facture (on peut également penser que les "mauvais jeux" n'atteignent pas nos côtes), on a remarqué peu d'innovation dans les sorties de ces dernières années, que ce soit au niveau des jeu ou des technologies utilisées. Ces propos sont également corroborés par l'interview de Ray Nakazato, créateur de Lost Odyssey, qui avait affirmé que les éditeurs de jeu japonais se tournaient maintenant vers les Etats-Unis pour trouver un public plus important pour leurs produits.
D'où vient alors le malaise ? S'il est certain que le marché américain est bien plus important que le marché japonais (plus de 300 millions d'habitants aux USA, à quoi il faut ajouter les habitants de tous les pays anglophones du monde, contre 127 millions d'habitants au Japon), ce dernier a jusqu'à il y a peu été leader en matière de jeu vidéo.
Selon une autre interview du développeur Shigeru Miyamoto, le problème pourrait venir au Japon du manque de développeurs indépendant, au contraire des Etats-Unis qui fourmillent de petits studios qui s'auto-éditent sur Internet.
Alors, la scène indépendante est-elle réellement génératrice de nouveauté et d'originalité ? La question reste ouverte.
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