Test: Company of Heroes, un jeu de stratégie dynamique et efficace
L’année 2009 promet d’être riche en jeux de stratégie, avec l’arrivée de titres tels que Dawn of War II, le premier volet de Starcraft II (avec un peu de chance), Empire Total War ou encore la sortie de la seconde extension de Company of Heroes, Tales of Valor. L’occasion de faire le point sur cet excellent jeu de stratégie en temps réel, même si les informations sur le prochain épisode demeurent maigres.
Le dynamisme avant tout
Company of Heroes n’est pas de ces jeux où vous pouvez vous fortifier pendant des heures sur une zone et construire des défenses infranchissables. Il encourage ainsi largement à être mobile le plus possible et à lancer des actions rapides. Cette prime au joueur le plus offensif se traduit en premier lieu par le système des ressources. A l’image de Dawn of War, développé lui aussi par Relic Entertainement, les ressources sont générées par des points de capture qu’il vous faut donc prendre puis défendre. Ces points sont essentiels car ils vous permettent également d’étendre votre territoire et de pouvoir par exemple établir un poste avancé pour acheminer plus rapidement des renforts. Au-delà de ce système de ressources, qui condamne tout joueur trop timoré à se faire écraser au cours du temps, sachez qu’il n’existe de toute façon aucune structure défensive réellement puissante. Certes, les mitrailleuses fixes permettent d’écraser des groupes d’infanterie et certains canons antichars sont relativement dévastateurs. Mais il existe en contrepartie divers véhicules d’artillerie, à même de détruire toute position fixe tandis qu’une poignée de tireurs d’élite peut sans problème vider vos armes de leurs servants avant un assaut. Pour parfaire la mécanique, défendre chaque flan vous coûtera très cher, il est difficile de couvrir tous les angles avec des structures établies qui n’ont qu’un champ de tir limité et chaque défense entame votre limite de population.
Mais l'exigence de mobilité s’exprime également dans une des spécificités du jeu, à savoir la localisation des dégâts. En effet, les tanks sont plus vulnérables sur blindage arrière. Toute l’habilité du joueur doit dès lors résider dans des manœuvres de contournement de l’adversaire pour attaquer l’ennemi sur ces points les plus vulnérables, ce qui est valable également d’ailleurs pour les défenses fixes. Vous allez ainsi toujours tenter au cours du jeu de cristalliser l’attention des blindés ennemis sur un point précis pendant que vos autres unités les contourneront pour les frapper dans leur dos. Loin d’être accessoire, ce point est généralement essentiel pour vaincre une armée blindée ennemie à moins de disposer d’une puissance de feu largement supérieure et éventuellement de pouvoir réparer vos tanks en temps réel.
Pour un jeu très orienté micro-management
Cette mise en avant du dynamisme, à l’image des autres mécaniques du jeu, oriente très clairement Company of Heroes vers le micro-management. Vous n’allez pas gérer de grandes armées et les lancer des affrontements frontaux et sanglants mais plutôt devoir vous occuper de chaque petite unité pour qu’elle manœuvre comme vous le souhaitez. Le gameplay est basé sur un système de pierre/feuille/ciseaux relativement exacerbé, c’est-à-dire qu’une unité d’infanterie n’a réellement aucune chance même d’entamer un tant soit peu la barre de vie d’un char moyen, à moins de disposer d’une arme antichar. Par contre, un canon antichar le détruit quant à lui en quelques coups, à moins que ce ne soit un tank très lourd. Les haies et pièges à votre disposition peuvent vous permettre également de mettre en place des stratégies pointues. Si vos adversaires n’ont que des véhicules légers, vous pouvez leur bloquer certains accès et les forcer à passer par où vous le souhaiter afin de préparer leur accueil comme il se doit, à grand renfort de mines par exemple. Il est également vivement conseillé de faire progresser vos troupes à pied de couvert en couvert pour disposer toujours de bonus défensifs et de chercher la meilleure route pour éviter de tomber nez-à-nez avec une mitrailleuse, qui peut littéralement empêcher vos troupes de bouger, à moins de ne les faire opérer une retraire, ou de se faire décimer par un tireur d’élite caché. A vous donc de bien faire progresser toutes unités, de faire lancer une grenade sur tel groupe par cette unité, sur tel autre groupe par ses camarades qui arrivent de l’autre côté etc.
Pour vous permettre de gérer au mieux cet impératif de micro-gestion, le jeu vous propose une pause active, bien utile parfois pour s’y retrouver et positionner ses défenses comme il faut avant une attaque par exemple. Notez que cette fonction n’est bien évidemment disponible qu’en solo. Une mini-carte est disponible en bas à gauche de votre écran et vous indique les unités visibles. Si vous souhaitez bénéficier d’une vision plus globale, une carte tactique est également affichable qui retranscrit notamment les objectifs à atteindre et les ressources engrangées par chaque position.
Lorsque vous démarrez une partie, vous êtes également invité à choisir relativement rapidement un arbre de commandement parmi les trois disponibles pour chaque armée. Chacun est relativement différent et vous donne accès à toute une palette de pouvoirs. Ceux-ci peuvent être plutôt axés sur la défense et permettre par exemple la construction d’une batterie de canons fixes ou plutôt offensifs en vous octroyant la possibilité de faire atterrir une escouade de commandos derrière les lignes ennemies, pour ne citer que ces deux exemples. Notez toutefois qu’ils ne doivent absolument pas être utilisés à la légère puisque chaque pouvoir vous coûte un nombre non-négligeable de ressources, à vous d’en user à bon escient donc. Il faut également souligner que vous pouvez par ce biais avoir accès aux unités les plus puissantes du jeu comme le terrible King Tiger allemand.
Une narration en demi-teinte mais un bien bel emballage
Company of Heroes vous met dans la peau d’une escouade américaine chargée de libérer la Normandie après l’opération « Overlord » de juin 1944. On ne peut s’empêcher d’éprouver une pointe de regret à l’idée de se replonger dans cette période archi-connue et archi-traitée de la Seconde Guerre mondiale. Opposing Fronts décide quant à lui de s’intéresser à l’opération « Market Garden » et à la libération de Caen. Il a le mérite de nous permettre d’incarner enfin les forces de l’Axe dans une campagne, défaut notable du premier volet, mais la libération de Caen apparaît par contre très proche de la campagne proposée dans le jeu original. Le scénario suit logiquement les événements historiques et est basé tout simplement sur la prise et la défense des sites clés de la région. Difficile dans ces conditions de proposer quelque chose de réellement innovant et les ressorts sont globalement prévisibles. Les développeurs ne parviennent pas à rendre les personnages principaux vraiment attachants et le scénario n’apparaît pas franchement éblouissant.
Toutefois, ces défauts s’avèrent largement compensés par une ambiance très bien retranscrite et des graphismes superbes. Les unités sont certes parfois relativement peu détaillées lorsqu’on les regarde de près mais ça ne ressort finalement que très peu dans le feu de l’action. En effet, les divers effets graphiques comme les explosions sont quant à eux magnifiquement retranscrits et Opposing Fronts introduit des effets météorologiques plus poussés et également d’excellente qualité. A titre d’exemple, vous allez avoir l’occasion de réaliser une mission à la tombée du jour, dans une forêt dévastée par les combats et les impacts de tir, le tout sous une pluie diluvienne pour un résultat franchement impressionnant. L’ambiance est également très bien servie par les briefings d’introduction, présentés sur la carte tactique, qui donnent un véritable plus au jeu. Les cinématiques apparaissent par contre plus inégales malgré de trop rares passages en crayonné là encore splendides.
Un contenu disponible correct
Au niveau de la durée de vie, comptez en mode normal une quinzaine d’heures pour terminer la campagne de Normandie et environ 13 heures pour remplir les missions d’Opposing Fronts en tout. Cela reste globalement correct pour un jeu de stratégie, surtout au vu de son prix actuellement. Les missions n’apparaissent pas particulièrement variées puisque le jeu se résume finalement à prendre des positions et éliminer les troupes opposées ou à défendre une zone précise suffisamment longtemps. Pourtant, on ne ressent pas franchement de lassitude, même en enchaînant les trois campagnes d’une traite, preuve que le jeu est suffisamment dynamique et profond pour nous captiver longtemps. Les divers camps proposés sont relativement différents même s’ils reprennent évidemment des grandes lignes identiques. Les Britanniques ont ainsi un système de bâtiments mobiles qui vous permettent de déployer des renforts très rapidement si vous amenez les camions au plus près du front, ce qui n’est évidemment pas sans risque. Ils disposent également de puissantes défenses, telles que les obusiers ou les canons antichar mais qui sont en contrepartie fixes, a contrario de la Wehrmacht par exemple.
La difficulté est également relativement bien équilibrée dès lors que certaines missions s’avèrent relativement corsées sans que le joueur puisse pour autant rester bloquer trop longtemps au même endroit. Qui plus est, vous pouvez également réaliser des escarmouches tout seul ou bien évidemment affronter d’autres joueurs dans des parties endiablées. Si un nombre correct de cartes est proposé, les développeurs ne se sont toutefois pas trop foulés quant aux types de jeu, puis seuls la capture d’objectifs et l’anéantissement pur et simple de l’adversaire sont envisagés pour remporter la victoire. Le jeu en solitaire demeure intéressant dans la mesure où l’Intelligence Artificielle est très bonne, au moins pendant la campagne. Ainsi, l’adversaire mène -t-il des attaques coordonnées qui mêlent tireurs d’élite pour supprimer vos troupes de loin, lance-flammes pour nettoyer les bâtiments, troupes d’assaut et tanks. Ces derniers manœuvrent pour vous contourner et se retirent dès qu’ils subissent trop de dégâts pour être réparés.
Un excellent jeu, tout simplement
Vous aurez sans doute compris que je vous recommande tout particulièrement ce jeu, qui s’il comporte tout de même quelques défauts, n’en demeure pas moins un bijou du jeu de stratégie. Relic Entertainment a su proposer un jeu plus qu’intéressant, à vrai dire réellement captivant, et introduire quelques innovations dans le genre poussiéreux du STR. Pour autant, Tales of Valor va avoir la difficile tâche de devoir renouveler un peu la série, sous peine de provoquer une certaine lassitude chez les joueurs. On ne l’attend pas moins avec une impatience non dissimulée.
Company of Heroes n’est pas de ces jeux où vous pouvez vous fortifier pendant des heures sur une zone et construire des défenses infranchissables. Il encourage ainsi largement à être mobile le plus possible et à lancer des actions rapides. Cette prime au joueur le plus offensif se traduit en premier lieu par le système des ressources. A l’image de Dawn of War, développé lui aussi par Relic Entertainement, les ressources sont générées par des points de capture qu’il vous faut donc prendre puis défendre. Ces points sont essentiels car ils vous permettent également d’étendre votre territoire et de pouvoir par exemple établir un poste avancé pour acheminer plus rapidement des renforts. Au-delà de ce système de ressources, qui condamne tout joueur trop timoré à se faire écraser au cours du temps, sachez qu’il n’existe de toute façon aucune structure défensive réellement puissante. Certes, les mitrailleuses fixes permettent d’écraser des groupes d’infanterie et certains canons antichars sont relativement dévastateurs. Mais il existe en contrepartie divers véhicules d’artillerie, à même de détruire toute position fixe tandis qu’une poignée de tireurs d’élite peut sans problème vider vos armes de leurs servants avant un assaut. Pour parfaire la mécanique, défendre chaque flan vous coûtera très cher, il est difficile de couvrir tous les angles avec des structures établies qui n’ont qu’un champ de tir limité et chaque défense entame votre limite de population.
Mais l'exigence de mobilité s’exprime également dans une des spécificités du jeu, à savoir la localisation des dégâts. En effet, les tanks sont plus vulnérables sur blindage arrière. Toute l’habilité du joueur doit dès lors résider dans des manœuvres de contournement de l’adversaire pour attaquer l’ennemi sur ces points les plus vulnérables, ce qui est valable également d’ailleurs pour les défenses fixes. Vous allez ainsi toujours tenter au cours du jeu de cristalliser l’attention des blindés ennemis sur un point précis pendant que vos autres unités les contourneront pour les frapper dans leur dos. Loin d’être accessoire, ce point est généralement essentiel pour vaincre une armée blindée ennemie à moins de disposer d’une puissance de feu largement supérieure et éventuellement de pouvoir réparer vos tanks en temps réel.
Pour un jeu très orienté micro-management
Cette mise en avant du dynamisme, à l’image des autres mécaniques du jeu, oriente très clairement Company of Heroes vers le micro-management. Vous n’allez pas gérer de grandes armées et les lancer des affrontements frontaux et sanglants mais plutôt devoir vous occuper de chaque petite unité pour qu’elle manœuvre comme vous le souhaitez. Le gameplay est basé sur un système de pierre/feuille/ciseaux relativement exacerbé, c’est-à-dire qu’une unité d’infanterie n’a réellement aucune chance même d’entamer un tant soit peu la barre de vie d’un char moyen, à moins de disposer d’une arme antichar. Par contre, un canon antichar le détruit quant à lui en quelques coups, à moins que ce ne soit un tank très lourd. Les haies et pièges à votre disposition peuvent vous permettre également de mettre en place des stratégies pointues. Si vos adversaires n’ont que des véhicules légers, vous pouvez leur bloquer certains accès et les forcer à passer par où vous le souhaiter afin de préparer leur accueil comme il se doit, à grand renfort de mines par exemple. Il est également vivement conseillé de faire progresser vos troupes à pied de couvert en couvert pour disposer toujours de bonus défensifs et de chercher la meilleure route pour éviter de tomber nez-à-nez avec une mitrailleuse, qui peut littéralement empêcher vos troupes de bouger, à moins de ne les faire opérer une retraire, ou de se faire décimer par un tireur d’élite caché. A vous donc de bien faire progresser toutes unités, de faire lancer une grenade sur tel groupe par cette unité, sur tel autre groupe par ses camarades qui arrivent de l’autre côté etc.
Pour vous permettre de gérer au mieux cet impératif de micro-gestion, le jeu vous propose une pause active, bien utile parfois pour s’y retrouver et positionner ses défenses comme il faut avant une attaque par exemple. Notez que cette fonction n’est bien évidemment disponible qu’en solo. Une mini-carte est disponible en bas à gauche de votre écran et vous indique les unités visibles. Si vous souhaitez bénéficier d’une vision plus globale, une carte tactique est également affichable qui retranscrit notamment les objectifs à atteindre et les ressources engrangées par chaque position.
Lorsque vous démarrez une partie, vous êtes également invité à choisir relativement rapidement un arbre de commandement parmi les trois disponibles pour chaque armée. Chacun est relativement différent et vous donne accès à toute une palette de pouvoirs. Ceux-ci peuvent être plutôt axés sur la défense et permettre par exemple la construction d’une batterie de canons fixes ou plutôt offensifs en vous octroyant la possibilité de faire atterrir une escouade de commandos derrière les lignes ennemies, pour ne citer que ces deux exemples. Notez toutefois qu’ils ne doivent absolument pas être utilisés à la légère puisque chaque pouvoir vous coûte un nombre non-négligeable de ressources, à vous d’en user à bon escient donc. Il faut également souligner que vous pouvez par ce biais avoir accès aux unités les plus puissantes du jeu comme le terrible King Tiger allemand.
Une narration en demi-teinte mais un bien bel emballage
Company of Heroes vous met dans la peau d’une escouade américaine chargée de libérer la Normandie après l’opération « Overlord » de juin 1944. On ne peut s’empêcher d’éprouver une pointe de regret à l’idée de se replonger dans cette période archi-connue et archi-traitée de la Seconde Guerre mondiale. Opposing Fronts décide quant à lui de s’intéresser à l’opération « Market Garden » et à la libération de Caen. Il a le mérite de nous permettre d’incarner enfin les forces de l’Axe dans une campagne, défaut notable du premier volet, mais la libération de Caen apparaît par contre très proche de la campagne proposée dans le jeu original. Le scénario suit logiquement les événements historiques et est basé tout simplement sur la prise et la défense des sites clés de la région. Difficile dans ces conditions de proposer quelque chose de réellement innovant et les ressorts sont globalement prévisibles. Les développeurs ne parviennent pas à rendre les personnages principaux vraiment attachants et le scénario n’apparaît pas franchement éblouissant.
Toutefois, ces défauts s’avèrent largement compensés par une ambiance très bien retranscrite et des graphismes superbes. Les unités sont certes parfois relativement peu détaillées lorsqu’on les regarde de près mais ça ne ressort finalement que très peu dans le feu de l’action. En effet, les divers effets graphiques comme les explosions sont quant à eux magnifiquement retranscrits et Opposing Fronts introduit des effets météorologiques plus poussés et également d’excellente qualité. A titre d’exemple, vous allez avoir l’occasion de réaliser une mission à la tombée du jour, dans une forêt dévastée par les combats et les impacts de tir, le tout sous une pluie diluvienne pour un résultat franchement impressionnant. L’ambiance est également très bien servie par les briefings d’introduction, présentés sur la carte tactique, qui donnent un véritable plus au jeu. Les cinématiques apparaissent par contre plus inégales malgré de trop rares passages en crayonné là encore splendides.
Un contenu disponible correct
Au niveau de la durée de vie, comptez en mode normal une quinzaine d’heures pour terminer la campagne de Normandie et environ 13 heures pour remplir les missions d’Opposing Fronts en tout. Cela reste globalement correct pour un jeu de stratégie, surtout au vu de son prix actuellement. Les missions n’apparaissent pas particulièrement variées puisque le jeu se résume finalement à prendre des positions et éliminer les troupes opposées ou à défendre une zone précise suffisamment longtemps. Pourtant, on ne ressent pas franchement de lassitude, même en enchaînant les trois campagnes d’une traite, preuve que le jeu est suffisamment dynamique et profond pour nous captiver longtemps. Les divers camps proposés sont relativement différents même s’ils reprennent évidemment des grandes lignes identiques. Les Britanniques ont ainsi un système de bâtiments mobiles qui vous permettent de déployer des renforts très rapidement si vous amenez les camions au plus près du front, ce qui n’est évidemment pas sans risque. Ils disposent également de puissantes défenses, telles que les obusiers ou les canons antichar mais qui sont en contrepartie fixes, a contrario de la Wehrmacht par exemple.
La difficulté est également relativement bien équilibrée dès lors que certaines missions s’avèrent relativement corsées sans que le joueur puisse pour autant rester bloquer trop longtemps au même endroit. Qui plus est, vous pouvez également réaliser des escarmouches tout seul ou bien évidemment affronter d’autres joueurs dans des parties endiablées. Si un nombre correct de cartes est proposé, les développeurs ne se sont toutefois pas trop foulés quant aux types de jeu, puis seuls la capture d’objectifs et l’anéantissement pur et simple de l’adversaire sont envisagés pour remporter la victoire. Le jeu en solitaire demeure intéressant dans la mesure où l’Intelligence Artificielle est très bonne, au moins pendant la campagne. Ainsi, l’adversaire mène -t-il des attaques coordonnées qui mêlent tireurs d’élite pour supprimer vos troupes de loin, lance-flammes pour nettoyer les bâtiments, troupes d’assaut et tanks. Ces derniers manœuvrent pour vous contourner et se retirent dès qu’ils subissent trop de dégâts pour être réparés.
Un excellent jeu, tout simplement
Vous aurez sans doute compris que je vous recommande tout particulièrement ce jeu, qui s’il comporte tout de même quelques défauts, n’en demeure pas moins un bijou du jeu de stratégie. Relic Entertainment a su proposer un jeu plus qu’intéressant, à vrai dire réellement captivant, et introduire quelques innovations dans le genre poussiéreux du STR. Pour autant, Tales of Valor va avoir la difficile tâche de devoir renouveler un peu la série, sous peine de provoquer une certaine lassitude chez les joueurs. On ne l’attend pas moins avec une impatience non dissimulée.
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