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mercredi 25 mai 2011

Test : L.A. Noire, rien ne vaut un bon polar


Si Rockstar Games s'est forgé une réputation en béton avec GTA, beaucoup doutaient encore l'année dernière du potentiel, de leurs autres titres. Le succès phénoménal de Red Dead Redemption a fermé quelques clapets, tandis que Max Payne 3 s'annonce très bien, et que L.A. Noire ressuscite parfaitement un genre étrangement oublié de nos consoles : le policier. Le bébé de la Team Bondi s'est présenté à nous, et en voici le test...

Bienvenue au L.A.P.D.

L.A. Noire vous met dans la peau de Cole Phelps, ancien officier ayant servi durant la seconde guerre mondiale et ayant choisi, comme beaucoup de soldats, d'enfiler un costume de policier une fois de retour au pays. De simple officier en uniforme, vous allez petit à petit grimper dans la hiérarchie du L.A.P.D. (Los Angeles Police Department) et serez envoyé sur des affaires de plus en plus corsées appartenant à divers départements : circulation, moeurs, brigade criminelle, etc.

Pour ce faire, vous ne serez pas seul, car bien que votre ascension très rapide dans les rangs de la police ne vous laisse pas des masses de temps pour vous faire des amitiés durables, vous serez toujours accompagné d'un coéquipier et aurez de régulières interactions avec d'autres éléments du département tels que le Capitaine, le médecin légiste, les opératrices du central, etc. le tout en se baladant dans un immense monde ouvert parfaitement retranscrit.

Le scénario en lui-même se présente comme une suite d'enquêtes plus ou moins courtes et faciles, toutes reliées par un fil rouge qui laisse le joueur en découvrir un peu plus sur l'histoire de Phelps, la corruption au sein du département de police, et certaines autres malversations...


Enquête

Le gameplay de L.A. Noire se divise en deux grandes catégories : les phases d'Action, et les Enquêtes. Chaque nouvelle enquête démarre par une assignation qui vous est donnée par le Capitaine, et vous emmène sur la scène du délit ou du crime. Là, vos collègues vous expliquent le topo et vous commencer à rechercher et à examiner les preuves. Ces dernières vous emmèneront d'un endroit à l'autre, découvrir de nouvelles preuves et surtout interroger témoins et suspects. Les différents dialogues et interrogatoires sont le gros morceau et la grosse nouveauté de L.A. Noire car en effet, Team Bondi a développé une technologie de capture des expressions du visage particulièrement impressionnante, donnant une impression de vie aux nombreux personnages rencontrés.

Ceux-ci sont joués par des acteurs réels venant souvent de séries télé (on peut reconnaître la plupart des acteurs ayant tourné dans la série Mad Men, dont Cole Phelps lui-même, ainsi que plusieurs acteurs venant de Dexter) et sont donc extrêmement expressif. Mais l'utilisation de cette nouvelle technologie n'est pas qu'esthétique, car il vous faudra observer les tics et autres expressions de vos interlocuteurs afin de déterminer s'ils disent la vérité. A la fin de chaque réponse donnée, vous aurez trois choix de réaction : confirmer que l'interlocuteur dit bien la vérité et le pousser à continuer, mettre en doute son affirmation, ou clairement l'accuser de mentir, ce qui impliquera d'avoir en main une preuve pour soutenir votre accusation.


Le tout s'enchaîne avec une parfaite fluidité, un ton et un jeu d'acteurs bien sentis (car heureusement, le jeu garde les voix anglaises avec sous-titres français, un choix bien trop rare qu'on ne peut qu'applaudir), et donne l'impression d'être l'acteur d'un véritable film noir dans la plus grande tradition du genre.

Comme on le verra plus bas, L.A. Noire repose à 100% sur ses enquêtes et son scénario, et celui doit donc être parfaitement soigné. Mission réussi pour Team Bondi qui réussi à nous pondre des intrigues aux petits oignons, pleines de rebondissements, dans lesquelles les suspects ne sont pas toujours ce qu'ils paraissent être. N'ayez pas peur de rester bloqué sur une énigme particulièrement corsée : votre coéquipier est là pour vous remettre dans la bonne direction sans toutefois faire le boulot à votre place, et il n'est pas possible de réellement "rater" une enquête. Il sera toutefois possible d'arrêter le "mauvais coupable" ou bien de n'arrêter qu'une partie des malfaiteurs, une option qui laisse un goût amer dans la bouche, d'autant plus qu'une fois qu'un coupable est trouvé et que le Procureur a assez de preuves contre lui, impossible de revenir en arrière pour coincer les autres, il faut avancer sur une autre affaire, ce qui peut être assez frustrant.

Décevant également est le fait que certaines affaires ont tendance à reprendre les mêmes éléments trop souvent : le paquet d'allumettes indiquant l'adresse d'un bar, l'interrogatoire du barman, etc. Lorsqu'on a utilisé ces éléments dans 4 à 5 enquêtes différentes, on commence à se dire que les scénaristes ont manqué d'inspiration, même si ce n'est au final pas critique.


Action

Les phases d'action, de leur côté, sont diverses mais malheureusement bien moins réussies. Si les poursuites en voiture feront bien plaisir sans toutefois être aussi jouissives que dans un GTA, les poursuites à pied seront assez monotones, se résumant à garder le suspect dans votre ligne de mire jusqu'à ce qu'un évènement scripté ne vienne l'arrêter ou bien qu'il décide de vous donner un angle de tir. Côté combat, on retrouve des empoignades au gameplay simplistes, ainsi que des fusillades se rapprochant très fortement de ce qu'on a déjà vu dans GTA, et donc malheureusement pas aussi fluide qu'on a pu le constater dans Red Dead Redemption.

Qu'on se le dise : L.A. Noire est un jeu d'enquête et de réflexion bien plus que d'action, et les enquêtes principales ne mettront que rarement en place de scènes d'action. C'est pour cette raison que lors de vos déplacements en voiture de police, vous recevrez régulièrement des appels radios sur différents incidents en cours, auxquels vous pourrez répondre ou non. Ces "quêtes secondaires" sont généralement très courtes et sont pour la très large majorité des fusillades qui ne vous donnent aucun autre choix que d'abattre froidement vos adversaires.

Quand on voit avec quel soucis du détail et quel brio les enquêtes ont été mises en place, on ne peut que regretter le manque d'intérêt de ces petites scènes d'action qui deviennent très rapidement répétitives. Chaque action réussie dans L.A. Noire, que ce soit des interrogatoires bien conduits ou bien des fusillades gagnées, vous rapportera un certain nombre de points d'expérience. Ces points permettront de gagner des niveaux d'inspecteur, eux-même donnant accès à de nouveaux éléments (costumes, voitures, etc.) ainsi qu'à des "Points d'Intuition", sortes de joker vous aidant à vous débloquer d'une situation corsée.


Atmosphère, Atmosphère !

Graphiquement, L.A. Noire tient clairement la route : le Los Angeles des années 50 a été fidèlement reconstruite avec ses grands boulevards, son tram, ses quartiers résidentiels et ses hauts buildings. Tout comme le Liberty City de GTA IV était un modèle du genre, L.A. Noire nous met en face d'un monde vivant et crédible. Afin que le joueur s'intègre au maximum dans cette atmosphère, l'interface est réduite au minimum : les éléments avec lesquels on peut interagir ne sont signalés que par une vibration de la manette lorsqu'on passe devant, tandis que les portes et fenêtres ouvrables sont indiquées par une discrète couleur dorée, et que le menu de notes permettant de s'y retrouver dans les enquêtes n'est autre qu'un carnet tenu par le héros.

Le tout s'intègre parfaitement et magnifiquement, et comme on l'a déjà indiqué, la nouvelle technologie d'animation faciale intégrée dans le jeu donne vie aux personnages comme jamais. Team Bondi met la barre très haut, peut-être un peu trop haut même, car on remarque (du moins sur Xbox 360) des inégalités au niveau des graphismes, avec parfois des personnages au visage très bien rendu mais au corps rigide et un peu trop pixelisé, une limitation que l'on peut imputer au manque de mémoire et de puissance graphique des consoles actuelles (ce qui nous permet de rêver à ce qu'aurait pu être le jeu sur PC...).

Bien que la bande sonore ne soit pas au niveau où on aurait pu l'espérer, les effets contribuent autant que tout le reste à plonger le joueur dans l'ambiance du titre sans qu'il puisse en sortir. Qu'on se le dise : L.A. Noire est comme un bon bouquin ou une bonne série : très difficile à lâcher avant d'en avoir vu le bout, ce qui prendra entre 15 et 20 heures selon que vous soyez du genre à courir après les succès ou non.


Conclusion

L.A. Noire est un excellent jeu d'enquête policière : centré sur la réflexion plutôt que sur l'action sans toutefois en manquer, il propose une expérience cinématique plus dynamique que dans Heavy Rain, sans toutefois en devenir un réel jeu d'action. Le soucis du détail dans la création d'un monde vivant et crédible fait de L.A. Noire un titre haletant qu'on aura du mal à lâcher, à ne pas rater pour tout amateur d'enquêtes policières.






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