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vendredi 7 mai 2010

Test : Torchlight, aux sources du hack & slash


Il y a quelques années déjà, un studio indépendant nommé Flagship Studio et formé par d'anciens de Blizzard avait lancé deux projets : Hellgate London et Mythos, deux hack & slash dans des ambiances très différentes. Hellgate London est sorti et s'est lamentablement planté, entraînant l'annulation de Mythos et la fermeture de Flagship. Des cendres de ce studio est né Runic Games, un nouveau développeur de taille encore plus modeste qui a repris les bases posées sur Mythos pour nous proposer un Diablo-like indépendant et diablement efficace nommé Torchlight, que nous vous présentons dans ce test...

Retour aux sources

Torchlight se présente comme un hack & slash revenant aux sources du genre avec une grande simplicité. Vous incarnez un aventurier à choisir parmi trois classes (guerrier, mage et tireur) et arrivez dans le petit village de Torchlight qui, comme par hasard, a un problème de monstres à régler. A partir de là, vous allez arpenter en long, en large et en travers les différents niveaux de l'unique donjon souterrain de la ville, parfois guidé par de très rares quêtes données par les PNJs. Votre but est d'aller toujours plus profond afin de trouver la source du mal et de lui régler son compte une bonne fois pour toute, mais surtout d'accumuler un maximum de trésors et d'expérience en cours de route.


Gameplay à une main

Tout aussi simple que son concept original, le gameplay de Torchlight ne garde que le plus utile : faites un clic-gauche sur un monstre pour le frapper, un clic-droit pour déclencher un pouvoir choisi au préalable, et utilisez les chiffres 1 à 10 pour préparer certains coups spéciaux et sorts en cas de coup dur. Les traditionnelles jauges de vie et de mana complètent le tout, et pour ceux qui connaissent leurs classiques l'équation est simple : c'est Diablo, premier du nom, avec juste les graphismes qui changent. Ceux-ci tablent plus sur un aspect cartoon coloré plutôt mignon et ne demandant que très peu de ressources à votre ordinateur (le jeu est même doté d'un mode Netbook pour tourner sur les plus petites config) tout en restant agréable. Mais effectivement, Torchlight reprend quasiment pas à pas les bases posées par Diablo avec cependant un gameplay moins nerveux, et surtout une myriade de petits plus qui font la différence.


Cadeau Bonux

Parmi les améliorations notables, commençons par la présence du familier, qui peut être un chien-loup ou un chat sauvage, et sert de soutien en combat tout en ayant la possibilité de porter une partie des objets trouvés et d'aller les vendre tout seul en ville sans vous demander de faire d'incessants allers-retours pour vider votre sac. L'évolution du personnage se fait par l'équipement, bien sûr très fourni et diversifié, ainsi que par un arbre  de compétences dans lequel vous pouvez attribuer des points à chaque passage de niveaux et qui est fait de telle manière que deux personnages d'une même classe peuvent être complètement différents. Un système de "Fame" (Notoriété) vient se rajouter là-dessus, vous permettant de gagner des points de compétence par une jauge indépendante qui se remplit en accomplissant des quêtes et en abattant des boss. Torchlight se retrouve ainsi rapidement bien plus profond qu'un Diablo, sans toutefois tomber dans la complexité. Ajoutez par-dessus cela les Succès Steam, le Steam Cloud bien utile, un éditeur de niveaux en libre accès et une communauté très active et vous vous retrouvez avec un projet Indé doté d'un très grand potentiel pour à peine une quinzaine d'euros.


Tout n'est pas rose à la lumière des torches...

Un grand potentiel certes, mais un titre qui n'est pas exempt de défauts, loin de là. Ainsi, les nombreuses fonctionnalités annexes qui ne sautent pas aux yeux mais s'avèrent bien utiles sont à découvrir au cours de l'aventure mais auraient demandé un tutoriel correct pour être comprises par les joueurs. Malgré la relative simplicité des mécanismes, on se rend rapidement compte qu'on ignore la raison d'être d'une grande partie des boutons. Le nombre de quêtes est extrêmement limité et on ne doit qu'au côté "addictif" de ce genre de jeu de ne pas s'ennuyer à arpenter les couloirs d'un même donjon tout en combattant sans relâche des monstres qui finissent tous par se ressembler. Ils se ressemblent physiquement et mentalement en étant tous autant idiots les uns que les autres, preuve d'une IA très peu développée. Votre familier ne fait pas exception et souffre comme les monstres de problèmes de pathfinding (bloqué dans les coins, contre les murs, etc.) récurrents et assez frustrants. De petites erreurs de jeunesse qu'on pardonnera sans mal à une équipe d'indépendants mais qui auraient depuis pu être réparées.


Conclusion

Addictif, simple, détendant, peu cher et tournant même sur d'anciennes machines, Torchlight est un projet indépendant comme on les aime, reprenant les bases du genre hack & slash tout en les enrichissant de petits détails qui font la différence. On regrettera certes la répétitivité, l'IA déplorable et les quelques bugs, mais le plaisir de jeu n'est en rien gâché, et on conseille donc ce titre à tout fan de Diablo qui se respecte. A noter que Runic Games travaille actuellement sur une version MMO du titre pour PC, ainsi que sur une sortie sur Xbox Live Arcade pour les mois à venir, yahoo !




2 Commentaires, cliquez pour commenter:

Rackam a dit…

Le plus gros défaut du jeu demeure de mon point de vue l'absence total de mode multijoueur. Certes, l'éditeur de niveaux en accès libre permet d'introduire un peu de variété grâce aux créations des joueurs mais cela demeure insuffisant de mon point de vue. Ou du moins, cela réserve le jeu aux plus amateurs du genre, qui passeront outre la répétitivité et le relativement faible nombre de classes.

Je dois avouer que pour ma part, le jeu m'a lassé relativement rapidement alors que j'aurais certainement passé bien plus de temps sur le titre avec des amis en multijoueur.

Il est difficile de réellement critiquer le jeu pour ce défaut étant donné son prix (et il me semble que le solo doit justement permettre de financer le développement du MMO) mais c'est tout de même occulter une dimension majeure des hack'n slash que de réserver l'aventure aux solitaires.

Greg a dit…

Personnellement c'est Mythos qui me déçoit. J’ajouterais même que personnellement je ne crois plus en ce jeu, et voici pourquoi :

A mon sens il n’est pas possible de cumuler les avantages d’un H&S et les avantages d’un MMO (au pire le jeu risque de cumuler au contraire les défauts des deux genres )

Un Hack and Slash est nerveux, sans temps mort / un MMO est lent et long

Mythos ne demandera pas d’abonnement payant mais un système de rémunération comme certains MMO à moitié « free » – j’ai des doutes sur le long terme, d’autant plus que…

… Que Diablo 3 devrait sortir en même temps ou à peu après, roulant littéralement sur ce genre de jeux

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